Final Fantasy: War Of Valhalla
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 Eris [1/??]

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AuteurMessage
Terra Branford
The Hopeful Esper Staff
Terra Branford


Messages : 71
Date d'inscription : 12/05/2015

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MessageSujet: Eris [1/??]   Eris [1/??] Icon_minitimeVen 24 Juil - 23:45


Introduction



Après demande, je poste finalement cette fic~ Eris est une fiction originale imaginée il y a quelques temps de cela et ayant connu une grande évolution au fil du temps. Prévue très longue, plusieurs dizaines de chapitres, elle se déroule dans un monde imaginaire (j'ai même une carte, sisi), c'est donc de la fantasy si je ne me trompe pas. Le style est assez léger et c'est très second degré, ne vous ne faites pas si les noms sont ridicules et l'humour un peu lourd, c'est la marque de fabrique de la maison. Cela dit, il y a une dose croissante de drama et un paquet de woobies, passez votre chemin si ça vous déplait~

Bref, en espérant que vous y jetterez un oeil et aimerez, j'accepte volontiers les avis quels qu'ils soient bien évidemment~


Résumé


Vous aimez les légendes ? Sans doute, même si vous n'y croyez pas forcément. Après tout, ces récits ont la faculté d'être transportants et spectaculaires, malgré un fond parfois ridicule. En parlant de ridicule et de légendes, connaissez-vous cette histoire célèbre, parlant d'un poisson aux pouvoirs divins vivrait dans la rivière de Jade ? On dit que la moindre bouchée de cette créature constituerait un pas de plus vers la fin du monde... Ce récit, Oran Aster le connait mieux que personne, mais n'y croit évidemment pas. Cependant, ses certitudes pourraient êtres bouleversées le jour où une mystérieuse tempête se déclarera dans sa ville natale... est-ce que ce médecin cynique, ce frère efféminé perdu de vue ou encore cette mystérieuse enfant philanthrope seraient liés au cataclysme ?  
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Terra Branford
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Terra Branford


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MessageSujet: Re: Eris [1/??]   Eris [1/??] Icon_minitimeVen 24 Juil - 23:47


Chapitre 1

Before the Fall


Tout avait commencé au cours d'une banale journée de pluie. Deux amis étaient en train de marcher dans les rues pavées et glissantes, une cape dotée d'une capuche sur les épaules, protégeant du mieux qu'ils le pouvaient les provisions qu'ils serraient contre leur cœur. La première était une jeune femme assez grande, revêtant des vêtements bleus en apparence confortables et légers, tout de tissu faits. Le jeune homme qui l'accompagnait avait un accoutrement tout aussi simple, constitué d'un débardeur et d'un pantalon immaculés. Lui aussi était mat, et quelques taches de rousseur constellaient ses joues, juste sous ses yeux bleu en amande. La plupart des habitants de Péridot, seule métropole de l'immense forêt au Sud-Est du continent, avaient des traits similaires. Pourtant, les passants se retournaient devant eux. Sans doute à cause des étranges sandales hautes de l'homme. Pas le genre de chaussures qu'on portait dans la forêt vierge, où les serpents et les araignées grouillaient. Les enfants aussi les fixaient, pouffant de rire en murmurant, à l'attention d'un autre bambin : "ouh, des amoureux" avant de repartir d'un gloussement stupide. Aucun des deux n'y prêtait réellement attention, et le brun se contentait de les fixer d'un regard froid qui les faisait aussitôt fuir. Il avait toujours semblé glacial malgré lui. Pas que ça le gêne, cela dit. C'est dans ce genre de moments calmes que surviennent les pires des surprises.

Soudain, un violent coup de vent se fit ressentir ; la jeune femme avait un bon équilibre, mais ce n'était pas le cas de son ami, qui se rattrapa de justesse avant de s'écraser au sol. La bise ne cessait d'augmenter, emportant avec elle les plus jeunes et les plus légers, qu'elle traînait sur le sol comme des poupées brisées. Les tuiles et les jolies jardinières des maisons bourgeoises s'envolèrent à leur tour. Les passants couraient, criaient, évitant par tous les moyens d'être touchées par cette pluie fatale. L'homme en sandales écarquilla les yeux. Ce n'était pas normal. Comment la tempête avait-elle pu se lever si vite ? Et ce ne fut que le début...

Des éclairs déchiraient le ciel d'un noir presque complet, avant de pousser un violent rugissement. Une pluie torrentielle inondait les rues, et une panique sans nom avait envahi le marché situé de part et d'autre de la rivière en crue, qui grimpait, grondait, et emportait, sans merci, les corps des malheureux que son courant avait réussi à happer. Les digues et les quais s'effondraient dans l'eau, et les deux amis durent abandonner leurs provisions pour courir plus vite, et surtout loin, loin de cette destruction, loin du son de l'eau qui se faisait de plus en plus fort.

"Qu'est-ce qui se passe ?!"

La terre se mit à trembler. Tout , autour du jeune homme, disparaissait, s'effondrait, avalé par l'impitoyable torrent. Et lui courrait, courrait, comme pour échapper à... oui, cette scène avait des airs de fin du monde, c'était bien ça. Un cri résonna derrière lui. Une voix qu'il connaissait bien. Terrifié, il se retourna, pour apercevoir son amie s'accrocher péniblement aux dalles qui s'effritaient sous sa poigne. Aussitôt, il se précipita pour l'aider, attrapa son bras. Sa peau était humide, glissante. Beaucoup trop glissante ; malgré tous ses efforts, il la lâcha... En une fraction de seconde, elle était déjà emportée par le courant.

"Non !"

Mais son hurlement ne changea rien. Il continua à la regarder dériver, sans rien pouvoir y faire ; un seul pas, et lui aussi serait emporté. Et mourrait. Après s'être lentement éloigné de la rive, traînant les pieds, il jura.

"On dirait... un bête blessée."

Ce n'était qu'un murmure brisé, et partiellement recouvert par le son tonitruant du courant, mais il l'entendit, et se retourna. Une fillette aux vêtements déchirés et aux plaies purulentes de sang le fixait d'un regard faible. Personne d'autre autour. C'était forcément elle qui venait de parler... Des deux, elle avait certainement l'air plus blessée que lui. Il s'approcha, lentement, se sentant toujours affreusement mal en revoyant l'image de la brune. La dernière image qu'il aurait d'elle. La jeune fille releva la tête alors qu'il s'agenouillait devant elle.

"Où suis-je ?
- Péridot. Tu es étrangère ? Fille de marchands ?"

Elle fit signe que non. Etrange. Peut-être qu'elle n'avait pas les idées claires, car tous ou presque dans la ville étaient marchands, notamment ceux qui fréquentaient les rives de la rivière. Rives considérablement élargies, désormais. Ceux qui ne l'étaient pas officiellement vendaient tout de même, pour la plupart, des babioles ou autres afin d'élargir leurs fins de mois. Personne ne pouvait penser à Péridot sans y associer le mot commerce. Le jeune homme se rendit alors compte que son interlocutrice rajoutait quelque chose. Il ne comprit que "nom", le reste de sa phrase étant prononcé bien trop bas pour être audible.

"Mon nom ? Oran. Oran Aster. Le tien est... ?
- E-Evra... Matter.
- Bizarre comme nom de famille."

Il se moquait bien de la consonance étrange de son nom. Aster également ne sonnait pas très... local. Que la fillette le réalise ou non, il s'en moquait. Il voulait juste continuer la conversation. Poursuivre, tant que cela lui permettait d'oublier le sort de son amie. La technique n'était que peu efficace, mais il gardait espoir. Puisque la petite ne régit pas, il réflechit à ce qu'il pourrait dire, ou faire. Alors, tout à coup, il la souleva du sol, la portant comme il pouvait dans ses bras. Un liquide chaud et visqueux commença à imbiber ses vêtements, et il ne put réprimer une grimace de dégoût. Mais Oran ne lâcha pas Evra, qui ne bougeait pas d'un iota. Cette gamine était blessée, et mieux valait ne pas se poser trop de questions sur elle et se contenter de l'amener chez le toubib. Si au moins une personne, parmi toutes celles qui avaient péri, pouvait survivre...

"On va... où ?
- Economise ta salive et ne bouge pas trop. Tu as déjà perdu assez de sang..."

La trace rouge qu'elle avait laissé, telle une empreinte, sur le quai détruit fut lavé par la pluie, toujours aussi déchaînée. Si seulement la pluie pouvait laver tous les maux, et effacer tous les regrets comme elle avait effacé son sang...


*


"Bordel, Oran, t'aurais pu venir la voir plus tôt ! Où t'es encore allé, pendant ces trois jours ? Me fais pas croire que t'étais encore dans la jungle. T'es trop trouillard pour t'y rendre après une telle tempête."

Le médecin était toujours aussi sympathique, décidément. Oran grimaça. C'était certes un des rares amis qu'il avait... Et qui lui restait, surtout, après ce qui était arrivé à la jeune femme. Cela dit, cette attitude, toujours aussi familière quelles que soient les circonstances, était assez rassurante. La petite maison dans les arbres, située en périphérie de la ville était, de par sa taille et son emplacement, un lieu très pu fréquenté. Mais le calme qu'on retrouvait dans la clinique était, justement, préférable selon Aster. Pas d'odeurs étranges, autres que celle du café torréfié et du chocolat chaud que préparait avec amour le médecin culotté à ses patients. Cette attention avait toujours laissé un arrière-goût de sarcasme dans la gorge de l'homme aux sandales, mais il ignorait pourquoi...

La fillette, elle, sirotait sa boisson, assise sur le petit lit qui occupait le centre de la pièce. Quel était son nom, déjà ? Evra, c'était bien ça. Lentement, elle reposa sa tasse sur la table de nuit juste à côté d'elle, laissant tomber l'épaisse couverture qui pesait sur ses frêles épaules. Ce qui permit à Oran de remarquer, à sa grande surprise, que les plaies qu'il avait vues trois jours plus tôt étaient déjà bien cicatrisées, presque totalement guéries. Quand à ses ecchymoses et ses entailles les plus profondes, elles étaient masquées par des bandages, mais ne semblaient pas handicaper Matter. Son ami médecin était connu pour réaliser de véritables miracles en matière de soin, mais il n'était pas possible qu'elle aille si bien maintenant. Elle était à l'agonie lorsqu'il l'avait ramassée dans la rue !

"Fuego, c'est votre fiancé ? demanda Evra avec toute l'innocence du monde.
- T'as vraiment envie que je te renverse ce chocolat sur la tête, hein ? répondit aussitôt Oran, manifestement peu séduit par l'idée.
- Allons, allons, fit l'intéressé avec une vois de miel. Jamais je ne tomberais sous le charme d'un homme... surtout un imbécile manquant de répartie comme Oran. L'exigence fait de moi un éternel célibataire... Mais ça peut encore changer, quel âge as-tu ?
- T'as pas honte de dire ça à une gamine, espèce d'enflure ? s'écria le brun. Excuse-le, j'te prie, il ne faut pas le prendre au sérieux... Jamais il ne l'est."

Evra se contenta d'esquisser un sourire en coin, puis de laisser échapper un petit gloussement. Quel idiot ! Il avait pris ses insinuations au pied de la lettre, alors qu'elle se moquait ouvertement de lui ! Et cela, Fuego l'avait bien compris, contrairement à lui. Mais pourquoi continuait-elle de rire ?

"Vous parlez étrangement. Vous hachez vos mots, comme les gens d'ici, mais vous utilisez des formulations similaires aux nôtres également..."

Combien de fois lui avait-on fait remarquer cette manière étrange de s'exprimer ? Des dizaines de fois. Cela dit, de ce point de vue là, c'était bien la gamine qui était la plus bizarre. Aucun enfant de sa connaissance n'employait un vocabulaire similaire. A part un... Mais il était impossible qu'elle le connaisse. Etait-elle noble ? Ou bien était-ce normal dans son pays ?

"Ne faites pas attention à ce voyous des bas quartiers, milady ! intervint soudain le médecin. Il essaie vainement d'imiter votre éloquence sans pareille. Seriez-vous princesse, ou de bonne famille ? Seule une—
-  Fuego, ne te moque pas d'elle, s'il te plait, le coupa Oran. Elle était aux portes de la mort il y a trois jours seulement. Dis-nous plutôt ce qui t'es arrivé, la môme.
- N'essaie pas, elle ne m'a rien révélé. Pas même à moi..."

L'homme aux sandales se retint de lui dire qu'il n'était certainement pas assez rassurant pour qu'un enfant, même totalement stupide et désespéré, accepte de se confier à lui, mais il se retint, attendant plutôt la réaction de la fillette. Celle-ci afficha une mine amère, et se mordit la lèvre.

"Je ne me souviens de rien. Désolée."

S'occuper d'une amnésique ? Comme si un enfant n'était pas une charge assez lourde, aurait dit le médecin aux cheveux d'argent. Ce dernier se tut, en revanche, et intérieurement, le brun l'en remercia. Soudain, la gamine s'exclama :

"La seule chose dont je me rappelle, c'est que je dois partir pour Alexandria ! C'est impératif ! Je devrais partir au plus vite."

Alexandria ? Le nom de la ville avait pourtant été modifié depuis quelques années, pour être renommé Icarus... Il ignorait pourquoi d'ailleurs, ce genre de futilités ne l'avait jamais dérangé. En tout cas, elle avait vraiment l'air perdu... De plus, comptait-elle vraiment partir pour une destination si lointaine ? Icarus, ou Alexandria, qu'importe, était à l'autre bout du continent. Les gens d'ici connaissaient peu ce lieu, dans la mesure où il était trop éloigné pour pouvoir y faire des affaires rentables. Tout ce qu'Oran savait, d'ailleurs, était qu'il s'agissait d'une grande ville, on pouvait difficilement faire plus vague.

Evra s'était levée, brusquement. Elle semblait avoir retrouvé la santé, et Aster n'arrivait toujours pas à y croire. Mais qui était cette enfant, à la fin ? Elle n'était pas... normale, ou même humaine ! Il la rattrapa par l'épaule et, ayant une poigne assez puissante, l'arrêta. Elle tourna la tête, affichant des traits ronds mais curieusement matures pour son âge. Son regard noir ne lâchait pas celui, plus clair, de l'homme en blanc. Eh, elle avait du caractère, la gamine, il devait bien l'admettre. Mais ça ne lui plaisait pas tant que ça.

"Ne joue pas les inconscientes, fillette. Je donne pas cher d'une demi-portion telle que toi. T'as déjà manqué de clamser sur le quai tout à l'heure !
- Alors accompagnez-moi !"

Elle avait dit cela avec tout le calme et tout le sérieux du monde. Elle était idiote, ou quoi ? Pensait-elle réellement qu'il allait suivre et protéger une enfant étrangère, comme si lui avoir sauvé la vie n'était pas suffisant ? Il ignorait jusqu'à ses objectifs précis. Peut-être qu'elle était folle. Il n'aimait pas en venir à ce genre de conclusions, alors il écarta cette théorie. Il voulait juste comprendre qui était cette mystérieuse fillette...

Soudain, elle donna un coup d'épaule. Perdu dans ses pensées, Oran ne pensa pas à raffermir son emprise sur elle, et elle s'enfuit en courant de la maison dans les arbres. Aster se précipita à la fenêtre, pour la voir en train de courir dans les rues de Péridot. Il aurait pu la laisser s'échapper, sans mot dire. Mais il se précipita tout de même à sa poursuite, sous le regard amusé de Fuego, qui se prit au jeu également. Seulement, Oran n'avait pas le cœur à rire. La voir fuir lui rappelait de mauvais souvenirs, très mauvais. Et il avait peur de ce qui pouvait lui arriver... notamment après ce qui était arrivé à son amie. La curiosité devait jouer un certain rôle là-dedans, d'ailleurs, mais il refusait de se l'admettre. Ce n'était pas très altruiste et définitivement bien trop Fuego-esque.

La route de l'enfer est pavée de bonnes intentions, comme dit le dicton.

Mais c'est que cette gamine courait vite ! Oran la cherchait du regard et, bien que n'étant pas particulièrement petit, il ne parvenait pas à la retrouver.

"Moi je l'ai vue..." fit Fuego, dans son dos, d'une voix douce à vous en donner le diabète.

Un grognement.
"Elle est où ? Et tu as quelques petits trucs à m'expliquer. Comme par exemple, sa vitesse, ou la rapidité avec laquelle tu l'as soignée... Tu es capable de beaucoup de choses, mais pas de miracles."

Un éclat de rire. Décidemment, les deux hommes n'avaient pas le même humour.
"Et pourquoi pas ? Qui te dit que je ne suis pas un dieu…"
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Eris [1/??]
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